Sélection produits
QUELLES SONT LES MATIÈRES ÉCOLOGIQUES ?
S’orienter davantage vers des produits éco-conçus est devenu primordial tant le constat est alarmant pour la planète : épuisement des ressources naturelles et de l’eau, pollution de l’air, des océans et des terres par l’utilisation massive de pesticides et les émissions de gaz à effet de serre. Partout, tous les jours, nous utilisons des produits sans vraiment connaître la matière qui les composent. Sont-ils vraiment écolo ? Quelle est leur empreinte environnementale ? Cadoétik fait le point avec vous sur les matières écologiques à privilégier pour une communication plus respectueuse de l’environnement. Nos clients, pour la plupart, ont déjà fait le choix de goodies RSE, alors à votre tour !
Publié le 27 septembre 2024
15 min
Certifié par Coralie
Il est temps de renouer avec les matières naturelles renouvelables et durables afin de limiter l'utilisation des fibres synthétiques. Jute, liège, bois, bambou, coton… Quelles sont les fibres naturelles végétales à préférer afin d’éviter un épuisement des ressources et limiter leur empreinte écologique ?
Ce trio de matières naturelles écologiques sont connues depuis très longtemps pour leur croissance rapide, leur culture économe en ressources (eau, engrais, énergie) et leur fort taux d’enrichissement des sols.
Entièrement biodégradable et recyclable, le jute a un impact très positif sur l’environnement. Peu gourmand en eau et en engrais, sa culture facile et de bonne croissance, produit davantage d’oxygène qu’elle ne produit de CO2. La plante, qui provient des zones tropicales, absorbe sur un hectare 15 tonnes de CO2 et relâche 11 tonnes d’oxygène !
Avec des propriétés aussi remarquables, le chanvre peut être cultivé partout dans le monde ce qui en fait une fibre textile intéressante à cultiver pour son faible impact environnemental, dont sa transformation et sa distribution au niveau local.
Le retour du lin, une matière noble made in France et Europe
Reconnu pour son caractère noble, le lin est une fibre textile qui a le vent en poupe. C’est un tissu écologique également apprécié pour sa fonction thermorégulatrice : il peut absorber jusqu’à 20% d'humidité. Premier producteur mondial de culture du lin, la France est reconnue pour son lin haut-de-gamme : sa fibre naturelle est utilisée dans la confection de vêtements écologiques et de produits de bagagerie. Afin d'éviter un tissage à des milliers de kilomètres, mieux vaut privilégier le label Masters of Linen qui atteste de sa transformation locale européenne, de la plante à la confection textile, exempte d'irrigation et d’OGM.
Le retour du lin, une matière noble made in France et Europe
Reconnu pour son caractère noble, le lin est une fibre textile qui a le vent en poupe. C’est un tissu écologique également apprécié pour sa fonction thermorégulatrice : il peut absorber jusqu’à 20% d'humidité. Premier producteur mondial de culture du lin, la France est reconnue pour son lin haut-de-gamme : sa fibre naturelle est utilisée dans la confection de vêtements écologiques et de produits de bagagerie. Afin d'éviter un tissage à des milliers de kilomètres, mieux vaut privilégier le label Masters of Linen qui atteste de sa transformation locale européenne, de la plante à la confection textile, exempte d'irrigation et d’OGM.
Star du textile, le coton conventionnel admet aujourd’hui des limites : culture intensive, pollution des sols, épuisement des ressources en eau… Le bilan est inquiétant tant d’un point de vue environnemental que sociétal. Heureusement, les marques responsables s’orientent désormais vers le coton biologique ou le coton recyclé, plus respectueux des écosystèmes. La production de coton biologique est encourageante pour la filière : en 2019-20 elle a augmenté de 4% en volumes de fibres, bien qu'elle ne représente encore que 1% de la production mondiale. Selon le rapport de Textile Exchange, le coton biologique ou organique consomme 10 fois moins d’eau que la culture conventionnelle.
Coton Oeko-Tex Standard
100 étapes de contrôle effectuées dans le traitement du fil pour un produit textile exempt de substance toxique pour l'homme ou la planète.
Voir plus
Voir moins
Coton GOTS
Le Global Organic Textile Standard certifie un textile contenant entre 70 et 95 % de fibres issues de l'agriculture biologique. Exempt de produits chimiques, il est conçu dans le strict respect des normes sociales et environnementales.
Voir plus
Voir moins
Coton équitable
Le coton issu du commerce équitable, FairTrade ou Max Havelaar, assure un revenu décent aux producteurs locaux et garantit une culture responsable du coton.
Voir plus
Voir moins
Coton recyclé
Choix durable, le coton recyclé utilise d’anciennes fibres de coton. Il participe ainsi à lutter contre le gaspillage textile et à réduire considérablement la consommation d’eau lors de sa production.
Voir plus
Voir moins
C’est le matériau écoresponsable par excellence ! Issu d’une variété spécifique du chêne, le liège est remarquable par sa durabilité : l’arbre vit 150 ans et son écorce est prélevée tous les 9 ans, soit près de 15 fois. Recyclable et biodégradable à 100%, cette matière naturelle écologique présente des qualités intéressantes pour la fabrication de divers objets, du bouchon liège au parapluie en liège : léger, souple, imperméable, isolant, anti-allergique et anti-microbien. Véritable puits de carbone, un chêne-liège exploité capte 2 fois plus de CO2 que n'importe quel autre arbre.
Hygiénique et antidérapant
On l'utilise de plus en plus dans les accessoires de yoga car il retient la transpiration et améliore l’adhérence. Carnet, stylo, sous-main bénéficient aussi de ses qualités.
Voir plus
Voir moins
Imperméable et flexible
Sa texture souple et déperlante permet la création de surprenants objets comme le parapluie en liège ou les sous-verres découpés à la forme.
Voir plus
Voir moins
Isolant
Ses propriétés isolantes se retrouvent en association avec le coton (fond d'un tote bag), avec la céramique ou l’inox (socle d’un mug ou d’une bouteille isotherme).
Voir plus
Voir moins
Esthétique
Associé au vin, il s’affiche volontiers en sac à bouteille, coffret sommelier, mais aussi tote bag, portefeuille, miroir de poche.
Voir plus
Voir moins
Renouvelable et biodégradable, le bois est une matière première naturelle totalement compatible avec le développement durable. Il absorbe le CO2 et lutte contre l’effet de serre. En France, la filière représente 17 millions d’hectares de forêts-bois soit 31% du territoire hexagonal. Noble et chaleureux, il traduit une image authentique et élégante. Le choisir certifié par des écolabels garantit une utilisation respectueuse et durable de la forêt.
Bois FSC
Forest Stewardship Council est un label qui garantit le maintien de forêts gérées de manière responsable. Il concerne davantage les bois exotiques.
Voir plus
Voir moins
Bois PEFC
Programme de Reconnaissance des Certifications Forestières des bois locaux issus des zones européennes et tempérées. Il garantit 70% de matériaux issus de forêts certifiés.
Voir plus
Voir moins
Réputée pour sa croissance rapide, le bambou est devenue une matière convoitée : son exploitation souvent excessive pose le problème de la déforestation et de la biodiversité, tout comme l’utilisation de ses fibres associées à la mélamine également décriée. Malgré tout, il présente de nombreux atouts. Cette plante ligneuse, aux 1300 variétés, est capable de fixer 30% de plus de CO2 que la plupart des arbres. Ne nécessitant ni engrais ni eau pour pousser, le bambou contribue aussi à la fertilité des sols grâce à ses racines et ses feuilles étroites. Offrant une alternative au plastique, le bambou apporte une vraie valeur esthétique et durable aux objets du quotidien qui le composent : ustensile de cuisine, accessoires de bureau, articles d'écriture, produits high-tech. Le bambou utilisé à l’état brut, à l’instar du bois, est donc une matière écologique renouvelable de première classe !
Et, bonne nouvelle, le label FSC® fait également son apparition dans l’utilisation d’un bambou géré de manière durable et socialement éthique. Le bambou certifié FSC® garantit ainsi un bambou exploité depuis au minimum 5 ans et un prélèvement de seulement 20% de l’ensemble de l’exploitation afin de préserver les ressources.
Comme le bambou, le bois de cocotier provient non pas d’un arbre mais d’une plante : le palmier coco. Longtemps laissé de côté en faveur de ses fruits (la noix de coco), le bois de cocotier est devenu une alternative bienvenue à l’exploitation massive des forêts tropicales. Après avoir atteint l’âge de 70 ans, limite de croissance pour produire des noix de coco, il est utilisé en bois de placage ou de mobilier. Proche de la teinte de l’acajou, il ne porte pas de veinures.
Pour fabriquer 100 feuilles de papier, il faut un arbre de 2 mètres de haut, 50 litres d’eau et l’équivalent en énergie de 50 ampoules, alors que pour réaliser 100 feuilles de papier recyclé non blanchi, il suffit de 2 journaux, 8 litres d’eau et l’équivalent en énergie de 8 ampoules.
Loin de détruire les forêts, le papier contribue à leur vitalité et à leur développement. Véritable puits à carbone, la forêt, gérée de manière durable par l’industrie papetière ou la filière bois, permet en effet une régénération naturelle des arbres.
En France, près de 90% des papiers sont issus de ressources durables : en majorité certifiés des labels FSC® ou PEFC® issus des forêts gérées durablement et à hauteur 32 % du recyclage (Source : Citeo). Matière écologique renouvelable, le papier peut ainsi être recyclé jusqu’à 5 fois et transformé à nouveau en papier, emballage ou isolant. Dans un contexte où le secteur du papier graphique est fragilisé, la filière papier, première industrie du recyclage en France, est encourageante : 79 % du papier est recyclé (chiffres en constante augmentation), grâce aux gestes de tri ! Recycler du papier permet de réduire l'énergie nécessaire à sa fabrication, de conserver le CO2 déjà présent dans les cartons et papier et de préserver les arbres de la coupe. Complémentaire afin de maintenir son cycle de vie dans une économie circulaire, le papier recyclé a besoin de fibres vierges renouvelées et labellisées (seul le papier journal peut être en 100% fibres recyclées).
22 milliards
De litres d'eau économisés grâce au recyclage du papier soit 6 fois moins d’eau que pour la fabrication du papier neuf.
60,5%
C'est le pourcentage du taux de recyclage du papier en France. Un chiffre qui est en constante augmentation.
La fibre de cellulose, également présente dans certains végétaux, a ainsi permis le développement du papier d’herbe. Matière inépuisable, cette ressource naturelle, renouvelable plusieurs fois par an, contribue à réduire considérablement la consommation d’eau (jusqu’à 50% d’eau en moins) et d’énergie. En redonnant une seconde vie à ce déchet végétal, voilà cette matière transformée en papier écologique : carnet, notes mémo, enveloppe, etc. Arborant des traces visibles de son origine par un aspect naturel et esthétique, le papier à base d’herbe souligne une communication authentique de votre entreprise. Il répond parfaitement à la demande des professionnels désireux d’afficher leurs convictions écologiques par des goodies durables. Pour finir, il est recyclable et compostable, donc biodégradable. À noter, le papier d’herbe est souvent constitué d’un pourcentage de papier recyclé ou certifié afin de consolider son aspect final.
Proche du papier d’herbe, le papier ensemencé ou papier à graines fait ici double emploi. Il est lui aussi biodégradable mais avant cela, il devient tapis de semis pour fleurs mellifères ou aromates grâce aux graines qu’il contient. Ces applications sont nombreuses : carte de vœux, enveloppe, badge, carnet, calendrier, bracelet d’identification, set de table, carte de visite, marque-page, sac, sac à bouteille, etc. C’est un support de communication original pour transmettre votre message publicitaire et contribuer au développement de la biodiversité. Afin de garantir une bonne germination des graines, il est conseillé d’appliquer un taux d’impression (à encre végétale) équivalent à 30% de la surface.
La dernière-née des fibres végétales transformées en cellulose est la bagasse. Sous ce nom un peu rude, se dévoile une matière fibreuse résultant du pressage de la canne à sucre. Issue de la biomasse, elle valorise les déchets et résidus agricoles en devenant un papier écoresponsable de vos supports de communication respectueux de l’environnement et de l’économie circulaire. 2 fois moins cher que la cellulose de bois, elle est compostable et biodégradable au jardin après 45 jours. On la retrouve en application dans des goodies made in France : calendrier bancaire, sous-verre, règle, etc. Elle bénéficie d’un aspect souple et naturellement moucheté. En emballage alimentaire, la bagasse résiste aux variations de températures extrêmes.
Kraft : le papier fait un carton
Dans la filière papier, le kraft est un papier solide non blanchi, brun, utilisé notamment dans la fabrication d’emballage écologique en carton, en plein essor. Les fibres sont issues du recyclage de papiers et de cartons (déchets de scierie et de sous-produits de la forêt) et de 30% de fibres neuves. Bon élève, le papier bénéficie d’une transformation respectueuse de l’environnement : colles et encres végétales utilisées systématiquement s’éliminent à l’eau lors du processus de recyclage. Et pour les plus réticents, sachez que le papier recyclé est aujourd’hui d’aussi bonne qualité que le papier neuf.
Contenant d'emballage alimentaire liquide pour lait, jus de fruits et soupe, la brique de lait en carton est recyclable à 100%. Elle est composée à 75% de papier-carton, à 20% de plastique et à 5% d'aluminium, et, chacun de ces éléments sont dissociables au moment du recyclage. Les fibres de carton récupérées sont ainsi transformées à nouveau en papier / carton recyclé : bloc-notes, carnet, corps de stylo, etc. La communication par l'objet trouve ici une opportunité de transformer ces produits de consommation courante en goodies écologiques issus de l'économie circulaire. Autre avantage : Une tonne de briques recyclées permet d'économiser 2 tonnes de bois.
Acier inoxydable, verre recyclé ou papier de pierre constituent des matières minérale et métallique intéressantes d’un point de vue écologique. Ils présentent un fort taux de recyclabilité. Ce sont des matériaux durables.
Composé d’éléments naturels, sable, calcaire et carbonate de sodium, le verre est un matériau minéral et une matière transparente écologique recyclable à l’infini. Champion des contenants alimentaires inertes, le verre retrouve auprès des consommateurs un regain d’intérêt notamment avec l’essor du zéro déchet et du vrac. Malgré tout, la fabrication du verre reste assez énergivore : extraction massive de sable (du lit des rivières et du fond des océans) et matières chauffées à de très hautes températures. Il est donc préférable de privilégier le verre dans sa version recyclée ou du moins de le considérer comme un produit d’usage durable afin de préserver les ressources naturelles. Une solution envisageable en parallèle du tri : le retour de la consigne du verre.
2318
Nouvelles bouteilles de 75 cl créées à partir d’une tonne de verre recyclé.
Matériau connu des professionnels, surtout en cuisine, ce matériau se fait de plus en plus une place dans notre quotidien. Et pour cause. Il possède différents qualités qui en font une matière écologique à part entière :
Zéro déchet
Pour remplacer les bouteilles d’eau en plastique, les gourdes en inox et les bouteilles isothermes en acier inoxydable sont un choix éco-friendly à l'impact positif sur l'environnement.
Voir plus
Voir moins
Inox ou acier ?
Composé d’un alliage de fer, de chrome et de nickel, l’inox 18/10 est aussi appelé acier inoxydable lorsqu’il contient plus de 18% de chrome et 10% de nickel. L’inox n’est pas magnétique contrairement à l’acier.
Voir plus
Voir moins
L’acier ou l’inox, à l’instar de l’aluminium, est recyclable à 100%. Il faut savoir que dans la fabrication de nouveaux produits en inox, entre 30 et 40% de matière recyclée est intégrée. Avec le label RCS , il est possible de connaître exactement la part de matériaux recyclés dans le produit final. Selon l’Ademe, 1 tonne d’acier recyclé économise en matière première l’équivalent de 2 fois son poids, 70% de son poids en énergie et 1,5 fois son poids en CO2. Et d’après la FEDEREC, la France recycle l’équivalent en acier de 1120 Tour Eiffel chaque année.
Pour aller plus loin dans vos cadeaux d’entreprise responsables, découvrez notre sélection de bouteilles isothermes en inox recyclé RCS® ainsi que nos mugs isothermes et lunch box. Adepte du 100% français, vous pourrez jeter votre dévolu sur nos couverts réutilisables en inox recyclé éco-conçus par la marque Gobi.
Quant à l’aluminium recyclé, il permet d’économiser 5 fois plus de matière première (bauxite). Le recyclage de canettes en aluminium permet par exemple de fabriquer des stylos en métal !
0 litre
Aucune eau est nécessaire pour produire 1 tonne de papier de pierre
5 ans
C'est la consommation d’eau buvable qui est économisée
0 arbre
Aucun arbre coupé pour sa fabrication contre 18 pour 1 tonne de pâte à papier
Du papier sans eau et sans fibre de cellulose ? Oui c’est possible grâce au papier de pierre. Cette nouvelle matière écologique prometteuse est composée à 80% de poudre calcaire (issue des déchets de carrières) et à 20 % de Polyéthylène Haute Densité (PEHD recyclé), un thermoplastique sans agent chimique, pouvant aussi être remplacé par des déchets de canne à sucre. D’origine minérale, le papier de pierre présente des caractéristiques vraiment innovantes et uniques : il crée une nouvelle génération de supports. Associé à un stylo à écriture effaçable, un carnet à feuilles de papier de pierre pourra être utilisé plusieurs fois sans altérer la qualité du papier. Reste à améliorer sa valorisation par une filière de tri spécifique
100% étanche
Déperlant, il représente un support naturellement plastifié idéal pour différentes applications à usage extérieur ou au contact de l’eau : carnet, magazine, plan, sac et emballage alimentaire, sous-verre, carte de crédit.
Voir plus
Voir moins
Résistant et indéchirable
Plus résistant que le papier traditionnel, il est insensible aux insectes et aux champignons. Sa structure serrée ne coupe pas et supporte bien le thermoformage.
Voir plus
Voir moins
Remplacer les plastiques issus de la pétrochimie par des thermoplastiques à base de matières naturelles renouvelables est une solution séduisante. On distingue 2 types de bioplastique : ceux issus de la transformation du végétal (plastiques biosourcés) et les polymères biodégradables (et parfois biosourcés).
Canne à sucre, fécule de pommes de terre, betterave, algue, cosse de café… Les déchets naturels des résidus agricoles ou organiques servent à créer de nouveaux plastiques écologiques. Ces plastiques végétaux, plus respectueux de l'environnement, ont l’avantage de provenir de matières naturelles renouvelables et constituent une alternative intéressante à la production de plastiques traditionnels issus de la pétrochimie.
Encore appelés bioplastiques, les plastiques végétaux sont des matières biosourcées et/ou biodégradables, d’origine végétale, issues de la biomasse. D’où le terme “bio”, pour une matière issue du vivant. On distingue parmi ces plastiques écologiques, le PE (polyéthylène) végétal à base de canne à sucre, et le PLA, Acide PolyLactique, fabriqué à partir de l’amidon de maïs, canne à sucre ou de betterave.
1 hectare
C'est la surface de canne à sucre nécessaire pour produire 3 tonnes de plastique végétal, soit une réduction de 7,5 tonnes de CO2.
Il est composé à 95 % de canne à sucre. Comment ça marche ? La fibre végétale est séparée en 2 : d’un côté le sucre, de l’autre l’éthanol dont la déshydratation le transforme en éthylène. L’étape de polymérisation crée ainsi ce nouveau plastique écologique. Et rien ne se perd : le reste sert à créer des biocarburants. Proche du plastique polymère dans ses propriétés, le plastique 100% végétal est, à la différence, une matière recyclable, dans la même usine que les autres plastiques.
Derrière ces 3 lettres se cachent un matériau écologique : le PolyHydroxyAlcanoates. Ce sont des biopolymères biodégradables créés par fermentation bactérienne de la biomasse, du sucre ou de l’amidon. À la fois compostables et issus de matières premières renouvelables, ces polyesters naturels sont biodégradables et exempts de plastique.
Le PLA est une matière biosourcée à 100%. Fabriqué à partir de la fermentation d’amidon de maïs ou de canne à sucre, le produit est mélangé avec des monomères acides ou lactiques. Ce thermoplastique produit alors de l’acide lactique. Biodégradable, il est compostable mais seulement en condition industrielle. Seuls les plastiques compostables au niveau domestique ont le label "OK Home compost". Reconnu par les instances européennes, ce plastique végétal est certifié par une société privée autrichienne. Par contre, il reste non recyclable pour l'instant.
Dans la liste des plastique innovants, issus de la valorisation des déchets, les biocomposites ont largement fait leur place. Fabriqués à partir de déchets végétaux ou résidus agricoles -marc de café, paille de blé ou de riz, coquillage, algue ou encore coque de fruits- ils deviennent des résines végétales (ou animales dans le cas du cuir recyclé) en renfort du plastique polymère (issu du pétrole ou biosourcé) très résistantes. On retrouve leur application sur des stylos, porte-cartes, lunettes de soleil, cache-webcam, chargeurs, clés USB , enceintes nomades, lunch box, etc. L’aspect moucheté révèle leur origine naturelle.
Quid du plastique biosourcé sur les surfaces agricoles ?
Malgré leur essor, le bioplastique d’origine végétale n’entre pas en concurrence dans l’exploitation des surfaces agricoles destinées à l’alimentation humaine et animale. Le développement de ce plastique écologique représente seulement moins de 1% contre 70% des surfaces consacrées à la production de viande et de lait. Pas de quoi crier au scandale sanitaire.
Autre matière issue du végétal : le Tencel™. Cette fibre textile artificielle écologique, proche du Lyocell et du Modal, est fabriquée à partir de cellulose de bois, généralement de la pulpe d’eucalyptus, de chêne, de bouleau ou d'hêtre certifiés à laquelle on ajoute un solvant -l’oxyde d’amine- non toxique (et recyclable). Le résultat donne un tissu écologique doux très souple aux propriétés respirantes, antibactériennes et résistantes. D’un point de vue écologique, cette matière durable est une alternative à la viscose (infroissable). Elle gagne des points en étant issue de plantations de forêts gérées durablement, essentiellement en Amérique, Afrique du sud et en Autriche, et, en étant économe en ressources (énergie et eau). Utilisé vierge, le Tencel™ est aussi facilement recyclable et biodégradable. On la retrouve dans les serviettes de bain et les textiles de prêt-à-porter et t-shirts de sport.
1 000 litres
C'est la quantité d'eau économisée pour la production d'1 kg de lyocell, contre 5000 litres nécessaires pour 1 kg de coton.
Le cuir recyclé
On distinguera le cuir recyclé issu des chutes de cuir et réutilisé tel quel -tout en gardant son aspect d‘origine- de celui utilisé comme résine en complément d’un liant (le latex par exemple). Ce mélange donne lieu à une matière proche du simili cuir. Dans ce dernier cas, on remarque des traces de fibres visible à l’œil nu.
Véritable fléau écologique, le plastique est la cible du gaspillage et le symbole de la pollution de l'environnement. En parallèle de l’interdiction du plastique à usage unique et de la réduction de sa consommation, le recyclage du plastique, seulement de 26%, est, quant à lui, un levier à encourager.
Parmi les plastiques polymères recyclables, à l’instar du PEHD des emballages alimentaires opaques, le PET (polyéthylène Téréphtalate) fait figure de bon élève. Utilisé dans la fabrication des bouteilles en plastique transparent, le PET se recycle plusieurs fois et permet de créer de nouveaux produits en rPET (ou polyester recyclé pour les textiles) : couverture, sac, polaire, parapluie, stylo, accessoires high-tech. Au final, produire du plastique recyclé réduit la consommation d’énergie de 60% et diminue la proportion de déchets plastiques.
1
Bouteille de 1,5 litre en PET permet de créer 5 stylos Pilot B2P.
15
Bouteilles en PET sont nécessaires pour fabriquer un pull polaire.
Alternative à l’acrylique et à la laine, le Polylana® est un nouveau textile innovant. Cette matière recyclable à 100% est composée de polyester et de copeaux de PET recyclés. La différence avec les autres matières synthétiques est sa faible incidence sur l'environnement en termes d’énergie et de ressources en eau. Un bonnet conçu en Polylana® économise ainsi 5 litres d’eau.
À mi-chemin entre le verre et le plastique PET, le Tritan apparaît comme une solution pertinente. Transparent, solide, sain (inerte et inodore), incassable et léger, ce matériau durable en plastique de haute qualité, exempt de BPA, offre de nombreuses qualités. Il assure en outre le contenant de la plupart des gourdes réutilisables. Malgré toutes ses qualités, il reste un plastique polymère. Il est donc préférable d’en prolonger l’usage (conserver les bouteilles en tritan plus longtemps) ou de privilégier son recyclage en se tournant vers des gourdes et lunch box en tritan renew, des produits constitués à 50% de matières recyclées.
Alternative au cuir véritable, le PU est une matière synthétique dérivé du pétrole. Le polyuréthane est plus connu sous le nom de simili cuir. Son revêtement d’aspect lisse et flexible, facile d’entretien et résistant aux UV, rivalise de qualité par rapport à son homologue naturel. Utilisé dans sa version recyclée, il augmente la qualité perçue du cadeau offert par votre marque. Retrouvez-les sous forme d’accessoires de bureau écologiques : tapis de souris, sous-main, organisateur.
Quelle perspective pour le recyclage des plastiques ?
Recycler 100% des plastiques en France en 2025 est un objectif ambitieux de la loi anti-gaspillage. Une piste ? Selon la Federec (Fédération professionnelle des entreprises du recyclage), l’éco-conception des produits et la réduction de la production complexe des plastiques, parfois difficiles à recycler, seront le nouveau défi stratégique des différents acteurs du secteur pour atteindre ce chiffre.
Savoir maîtriser le recyclage des matières premières est l’un des piliers de l'économie circulaire. Pour réussir et avancer en toute transparence, certifications et innovation technologique se mettent au service de nouvelles conception de produits.
1631 litres
C'est la quantité d’eau économisé pour réaliser un tote bag Aware™ en coton recyclé (plutôt qu’en coton conventionnel).
La technologie Aware™ Face à l’épuisement des ressources naturelles et notamment de l’eau, la technologie nous souffle des solutions intéressantes. Capable de tracer la quantité de matières recyclées injectées et de vérifier la consommation d’eau, un procédé de fabrication innovant Aware™, à base de puce numérique, réussit le pari d’une éco-conception basée sur la transparence. Une gamme entière de goodies fabriqués en rPET ou en coton recyclé, sac, casquette, parapluie, etc. annonce le volume d’eau économisé par une étiquette visible.
La certification des matières recyclées
GRS et RCS sont 2 labels internationaux qui garantissent la fabrication et la commercialisation des produits à partir de matériaux recyclés.
À noter la concertation européenne des industries plastiques autour de la création d’un nouveau référentiel commun de certification, PolyCert Europe, sur les volumes de MPR (matières plastiques recyclées), dont le seuil est fixé à 20% en 2025.
Le label Seaqual®
Avec les 8000 tonnes de déchets plastiques baignant dans l’océan, Seaqual® Yarn pointe l’urgence de récupérer ces déchets marins. Comment ? En transformant bouteilles en plastique, filets de pêche et autres résidus abandonnés en tissu écologique. Résultat : des océans plus propres, des économies d’eau et d’énergie réalisées sur fonds d'économie circulaire. La fibre constituée est un polyester recyclé post-consommation et peut être mélangée à du coton bio ou recyclé. Elle donne vie à de jolis sacs de plage, tote bags, trousses et foutas personnalisables en sublimation pour rendre visibles vos messages publicitaires. Ils accompagneront vos opérations de communication plus respectueuses de la nature tout en sensibilisant vos contacts au fléau de la pollution marine.
Une matière est considérée comme écologique lorsque la ressource est facilement renouvelable et/ou peut être recyclable, biodégradable ou recyclée plusieurs fois, voire à l'infini comme le verre. Sa détermination écologique dépend également de l'usage et de l'éco-conception du produit dans son cycle de vie. Pour certaines matières, leur version recyclée ou biologique sera davantage privilégiée, comme pour le coton, le bambou ou le plastique.
Avec le lin, le chanvre est le tissu le plus écologique. Cultivable sous toutes les latitudes, il permet une culture végétale complète : chaque partie de la plante peut être transformée et utilisée en fibre textile, graine, huile ou isolant. Très économe en eau et véritable puits à carbone, le chanvre est une matière naturelle biodégradable à faible impact environnemental qui donne des tissus résistants et thermorégulateurs.
Les matières naturelles sont issues soit du monde organique c'est-à-dire végétal ou animal (laine, cuir), soit à partir du minéral (verre). Top des matières naturelles végétales les plus connues : jute, lin, chanvre, bambou, bois (papier), liège, coton. On les retrouve dans les objets du quotidien ou intégrées dans les fibres textiles. Toutes ces matières, utilisées pour leur durabilité et leur recyclabilité, prennent part à une démarche de goodies responsables.
Parmi les matériaux qui se recyclent très bien plusieurs fois, on trouve les papiers-cartons, le tissu, et, à l'infini, le métal (acier et aluminium) et le verre. Certains plastiques sont aussi recyclables : le symbole de Möbius indique alors la recyclabilité du produit. Les consignes de tri, de mieux en mieux respectées, permettent également d'améliorer le recyclage des matières par filière.
Le plastique est décrié par les déchets et la pollution qu'il génère. Même dérivés de la biomasse (canne à sucre, amidon de maïs, betterave), les plastiques végétaux sont encore difficiles à recycler. Par contre, le plastique recyclé est davantage considéré comme écologique car issu des restes de production ou de la pollution des déchets plastiques. Le critère de durabilité du produit est aussi à prendre en compte.
Quels critères pour définir une matière écolo en définitive ?
Nos produits écologiques répondent à au moins 1 des 5 des critères suivants :
1. La matière est issue d’une ressource renouvelable et inépuisable,
2. Sa fabrication ne génère pas beaucoup d’énergie ni de gaz à effet de serre et a peu d’impact sur l’environnement et la santé humaine,
3. Elle peut être recyclée, recyclable, compostable ou biodégradable,
4. Sa production ou sa transformation est locale si possible,
5. Si la matière est recyclée, sa valorisation et sa réutilisation dans le circuit s’inscrivent dans le processus de l’économie circulaire et une gestion durable des ressources (énergie, transport).
Pas évident de cocher tous ces critères en même temps ! Afin de vous accompagner dans votre communication écoresponsable, Cadoétik mise sur des goodies écologiques en matières naturelles, recyclées et recyclables ainsi que des produits dont l’usage est réutilisable et durable voire même proche du zéro déchet.
Quels critères pour définir une matière écolo en définitive ?
Nos produits écologiques répondent à au moins 1 des 5 des critères suivants :
1. La matière est issue d’une ressource renouvelable et inépuisable,
2. Sa fabrication ne génère pas beaucoup d’énergie ni de gaz à effet de serre et a peu d’impact sur l’environnement et la santé humaine,
3. Elle peut être recyclée, recyclable, compostable ou biodégradable,
4. Sa production ou sa transformation est locale si possible,
5. Si la matière est recyclée, sa valorisation et sa réutilisation dans le circuit s’inscrivent dans le processus de l’économie circulaire et une gestion durable des ressources (énergie, transport).
Pas évident de cocher tous ces critères en même temps ! Afin de vous accompagner dans votre communication écoresponsable, Cadoétik mise sur des goodies écologiques en matières naturelles, recyclées et recyclables ainsi que des produits dont l’usage est réutilisable et durable voire même proche du zéro déchet.
Parlons ensemble de votre projet